Introduction

Pour l'introduction, nous vous invitons à regarder ces vidéos...







Ces vidéos sont commentées par Odile, Henri, Frédéric et Anne-Laure.

Qui peut pratiquer le Wingsuit et quelles sont les conséquences de ce sport sur l'organisme ?

Nous nous sommes pour cela appuyés sur le témoignage de Roch Malnuit que nous avons interrogé, et dont nous avons sélectionné certains extraits.

A) Entrainement physique

A) Entraînement physique
 Quels sont les échanges entre l'environnement et l'organisme pendant le saut en wingsuit ?


a) Point de vue musculaire

Corps :

Pour pratiquer une activité aussi exigeante,  le sportif doit associer adresse et puissance afin d’être en mesure d’encaisser les secousses lors de la descente, et d'avoir les réflexes nécessaires en cas de danger. Il doit être en parfaite condition physique et posséder une hygiène de vie irréprochable.
La puissance n’est pas la seule qualité a avoir dans la pratique du wingsuit. Il faut également prendre en compte : 

1 - L'endurance (surtout pour accéder à l'endroit du saut, mais aussi lors du saut en lui-même)
2 - La puissance
3 - Ladresse (pour suivre des trajets bien définis et se diriger correctement)

Endurance:

Les ressources cardio-vasculaires sont sollicitées ainsi que tous les  muscles du corps.

Le cœur est un muscle, il peut donc se muscler lors de la pratique d’une activité sportive régulière. Muscler son cœur améliore le souffle et diminue grandement les risques de faire un arrêt cardiaque qui sont fréquentes lors de la pratique d’un sport extrême, lors de la décharge d'adrénaline que nous expliquerons ensuite.
Le cœur est le muscle le plus important. Il envoie à travers les artères le sang que notre organisme réclame pour vivre. Il bat plus de 100000 fois par jour.


Les activités idéales pour renforcer le cœur sont: 
1) Course à pied
2) Rameur
3) Vélo
4) Natation

Puissance:

La force pure est évidement requise dans la pratique de tous sports. Elle s’acquiert le plus souvent lors de séances de musculation, régulières suivies d’étirements pour ne pas perdre en souplesse. 


Le wingsuit requiert de la vitesse et de l’explosivité, essentielles pour s’adapter à un changement brusque de position en cas de perte d’équilibre qui peut être fatal. Un gain en densité musculaire permet un meilleur gainage du tronc, des membres inférieurs et des épaules.

Activités idéales pour gagner en puissance sont:
1) Musculation
2) Corde à sauter
3) Course de vitesse


Gainage : 

Nous verrons plus tard que les skydivers (pratiquants de wingsuit), pratiquent plusieurs types de saut, dont certains requièrent un renforcement musculaire précis.
Pour rester dans une position convenable le long de la chute, mais surtout lors des figures réalisées pendant les concours et sauts en wingflight, le skydiver doit avoir un certain gainage, c’est-à-dire un entraînement musculaire qui vise à renforcer les muscles dorsaux et abdominaux. Cette musculature développée permettra de mieux réaliser des figures, et de bien contrôler ses mouvements en acquérant plus de précision.
Divers exercices, comme ceux-ci-dessous, permettent de renforcer les muscles.




Les muscles sont constitués de fibres, elles-mêmes composées de myofibrilles, qui sous la directive d’un signal neuronal (transmis par les nerfs), s’activent, se rétrécissent et tendent le muscle.



Lorsque qu’un muscle est contracté normalement, sans renforcement, seules certaines fibres se tendent, de manière asynchrone, pour ne pas fatiguer trop rapidement le muscle. A la première contraction, certaines fibres activées se reposeront pendant la deuxième, pendant que d’autres fibres travailleront. Pendant les exercices qui durent longtemps, plus de fibres sont sollicitées. Ensuite, à force d’être sollicitées, les fibres vont augmenter de volume pour mieux répondre aux besoins, et les tissus conjonctifs (tissus qui entourent le muscle) vont s’épaissir : le sportif peut se muscler et supporter des exercices et des situations plus difficiles, et ainsi obtenir une plus grande masse musculaire.




Lors des gainages, un autre concept est pris en compte, qui est le réflexe myotatique. Par contraction ou étirement du corps, par réflexe, des muscles vont se contracter ou s’étirer. Par exemple, lors de la réalisation d’une figure simple dans l’air, comme un homme droit, le corps est étiré mais doit être maintenu en place : les muscles abdominaux, sans que nous « l’ordonnions », vont se tendre.

b)L'équilibre alimentaire du sportif


Les produits consommés par un sportif sont les mêmes que pour les personnes non sportives mais la planification des repas doit permettre un apport énergétique régulier sur l'ensemble de la journée.

Quelques aliments necessaires au sportif: 



  • 1) Produits laitiers à chaque repas afin d'assurer un bon apport en calcium et en protéines.
  • 2) Viande en quantité importante pour favoriser le renouvellement et la croissance musculaire, ainsi que l'apport en fer.
  • 3) Fruits et légumes crus de préférence pour éviter la perte de certaine vitamines lors de la cuisson. Ils jouent un role important dans l'apport de vitamines, de minéraux et d'eau pour éviter les crampes. De plus, le sucre apporté par les fruits (le fructose) a des propriétés particulières qui favorisent le stockage du sucre (glycogène) dans le foie et ainsi permet ainsi d'augmenter les performances physiques.
  • 4) Féculents en quantités importantes, qui apportent les glucides, qui jouent le rôle de carburants, indispensables lors d'un effort.
  • 5) Corps gras, en faible quantités, qui apportent les lipides, des acides gras fondamentaux au fonctionnement de l'organisme.


L'autre point fondamental dans l'hygiène de vie d'un sportif est l'hydratation. Elle doit être très importante.
Une hydratation régulière permet la compensation de l'eau perdue lors de la sudation et de la repiration, qui peut être importante chez un sportif.



Les nutriments:



Les nutriments sont des composants élémentaires contenus dans les aliments. Ils sont utilisés par l'organisme pour couvrir ses besoins physiologiques, dont la croissance et le développement.


Les aliments que nous mangeons doivent être transformés et décomposés en lipides, glucides, protéines, sels minéraux, oligo-éléments et autre substances utilisables par l'organisme. L'appareil digestif est responsable de la transformation de ces nutriments et de leur passage dans la circulation sanguine de façon à ce qu'ils puissent être employés par notre corps. Ces substances constituent les matières premières pour la fabrication, la répartition et le contrôle des différents systèmes de l'organisme.


Toute production d'énergie entraîne nécessairement une perte sous forme de chaleur. Lorsque nous faisons un exercice physique, nos muscles produisent alors beaucoup d'énergie de mouvement et dégagent beaucoup de chaleur. Pour la réguler notre corps transpire.



c) Les échanges respiratoires

Lair est un mélange de corps à l’état gazeux. Il est principalement composé de 21% d’oxygène, de 78% de diazote et de 0,03% de dioxyde de carbone.
Quand nous respirons, lair expiré est plus pauvre en dioxygène que lair inspiré : notre corps absorbe et garde du dioxygène lors de la respiration.
Lair inspiré passe par les fosses nasales, le pharynx, la trachée, les bronches, les bronchioles et arrive dans les alvéoles pulmonaires. A ce niveau, le dioxygène passe de lair vers le sang.

Fosses nasales:

Les fosses nasales sont deux espaces creusés dans l'os maxillaire, qui sont séparées par la cloison nasale appelée septum.
Elles permettent lolfaction, mais dans le processus de la respiration, les fosses nasales ont pour rôle de réchauffer et dassainir lair inhalé.
Une fois cette tâche accomplie, lair passe par le Pharynx, le Larynx et la Trachée pour être acheminé au Bronches.


Bronches et bronchioles:

On appelle bronche un conduit qui apporte l'air riche en dioxygène depuis l'extérieur du corps dans les poumons. Chaque poumon est desservi par une bronche.

L'intérieur des bronches est tapissé de cellules portant à leur surface des cils vibratiles dont le rôle est de recueillir et de rejeter vers l'extérieur les poussières éventuellement inhalées et les "débris cellulaires".
Chez les fumeurs, les cils vibratiles peuvent subir des dysfonctionnements.




Alvéoles:



L’air inspiré passe par les fosses nasales, le pharynx, la trachée, les bronches, les bronchioles et arrive dans les alvéoles pulmonaires. A ce niveau, le dioxygène passe de l’air vers le sang.





Conclusion : Lors de l’effort physique

Lors de la pratique sportive, lorganisme sollicite lensemble de ses muscles, mais à des intensités variables. Pour effectuer plus de mouvements, un apport en énergie plus important est nécessaire. Le rythme respiratoire du sujet augmente Celui se fait par l’intermédiaire du sang, transportant les nutriments et l’oxygène, qui seront ensuite transformer par les muscles en énergie mécanique.


                           Extrait d'un interview téléphonique avec Roch Malnuit :Le côté "grands espaces"


Escalade:

L’escalade est un sport à hauts risques, que les Skydivers professionnels connaissent. Plus les montagnes ont un fort dénivelé, plus les compétences requises sont importantes. Cependant, elles offrent des possibilités de chutes intenses et longues.
Pour atteindre les sommets les plus hauts, les Skydivers se hissent, via des voies à l’aide d’un matériel de sécurité (corde, poulies). Il est nécessaire d’avoir préalablement pratiqué sur des murs d’escalade artificielle pour acquérir les réflexes et la résistance suffisante. L’escalade sollicite l’ensemble des membres du tronc, les jambes et demande force, souplesse, endurance et un bon équilibre.
Pour améliorer son niveau, le sportif doit vaincre sa peur du vide et apprendre à organiser sa grimpe et utiliser les meilleurs points d’accroches pour limiter la fatigue et faciliter son ascension.
Il existe deux types d’escalade qui se différencient par le fait que l'escalade sportive  se pratique avec un système de d'accroches, fixés en permanence sur la paroi de la montagne. 
La pratique sportive de l’escalade est considérée comme libre, car le pratiquant peut profiter de plus de mobilité, montant avec moins de matériel pour s’assurer.


B) Comment s'initier au Wingsuit ?

 
Extrait d'un interview téléphonique avec Roch Malnuit : l'entrainement dans le domaine de la chute libre


Il est évident que c’est impossible de commencer le Wingsuit, sans aucun entrainement dans le domaine. En effet, un individu qui souhaiterait s’initier à ce sport doit d’abord suivre quelques étapes.
Il est tout d’abord recommandé d’avoir à son actif, un minimum de 200 sauts en parachute. On peut ensuite séparer l’apprentissage du Wingsuit en 3 niveaux.

o   Niveau 1 : La combinaison laisse les bras libres. Il est préférable de posséder le brevet B2 ou B4 de parachutisme, c'est-à-dire de savoir réaliser des figures seul ou avec des partenaires pendant la chute libre. A ce niveau, on apprend la sécurité à la sortie de l’avion, à gérer l’axe de vol, gérer les déplacements et les inerties, à déterminer la zone d’ouverture et à maitriser la technique d’ouverture.


o   Niveau 2 : La combinaison restreint la mobilité des bras et l’aile des jambes n’atteint pas le bout des pieds. Il faut un minimum de 40 sauts de Wingsuit Niveau 1 et il faut maitriser toutes les compétences requises du Niveau 1. Il est recommandé de posséder le Brevet C de parachutisme (le dernier qui existe), c'est-à-dire d’avoir de la précision lors de l’atterrissage et lors de sauts spéciaux.
o   Niveau 3 : C’est une combinaison de grande surface où la mobilité des bras est très réduite et où l’aile des jambes arrive à la pointe des pieds. Le Brevet C est obligatoire. Il est nécessaire d’avoir à son actif 80 sauts de Wingsuit Niveau 2 ou bien 500 sauts en wingsuit.



Avant le nombre de sauts, les qualifications et les approches individuelles de chaque sauteur sont à prendre en compte. Les personnes qui ont une excellente technique de dérive et une bonne capacité à juger leur position et leur altitude au-dessus de la terre, feront de bons pilotes de wingsuit.
De plus, avant de commencer le wingsuit, il est préférable de commencer par du base-jump, puis de poursuivre progressivement en augmentant la difficulté afin de se rapprocher au mieux des sensations du wingsuit, par exemple, commencer par sauter d'un avion, puis d'une falaise, et alors, mettre une combinaison en commençant par sauter d'un avion, et enfin d'une falaise.

En conclusion, pour débuter le Wingsuit, il faut être un parachutiste expérimenté, commencer par une wingsuit facile puis changer progressivement de combinaison, s’entrainer souvent et régulièrement et surtout, être avide de sensations !

B) Le wingsuit, un sport très complet tant par le matériel que par ses techniques

I)Un matériel complet et complexe

a) Matériel :

Cette discipline s'appelle le wingsuit, qui vient de l'anglais "wing", pour ailes, parce que le skydiver saute bien avec des ailes, accrochées a sa combinaison.


1: On peut sauter de n'importe quel édifice. Bien qu'ici le sportif saute d'un avion, le saut en montagne ou en falaise est généralement plus prisé, car il permet une plus grande dose d’adrénaline. Cette photo fut prise 1 milliseconde après la sortie de l'avion.

Un altison est également nécessaire; c'est un appareil émettant une sonnerie lorsque l'altitude programmée par le wingsuiter est atteinte : le parachute doit être déployé à ce moment là, rapidement vu la vitesse.

Les pratiquants sont tous munis d'un casque, parfois avec une caméra intégrée, et de lunettes : le contact avec l'air à cette vitesse rend les yeux humides.

b)La combinaison

2: Une combinaison est bien entendu obligatoire, elle permet de planer. Pour les meilleures wingsuit, il est possible d'avoir un ratio de glisse 4 pour 1. Pour 4 m parcourus horizontalement, 1 mètre l'est verticalement. On peut en tant que débutant atteindre la vitesse de 150km/h. La résistance du vent ne permet pas d'aller plus vite.

3 : Les vents remplissent d'air la wingsuit lors du saut lui donnant ainsi une rigidité suffisante. Plus vite le wingsuit est rempli d'air, plus vite il est performant.


                      Extrait d'un interview téléphonique avec Roch Malnuit : le corps dans l'air et les sensations ressenties


4:Le wingsuit n'est pas qu'une question de muscle. En effet, il faut que les muscles soient bandés pour permettre de piloter et de se diriger. Mais la pressurisation de la combinaison aide. De la mousse placée sur la première arête du bras permet de répartir équitablement le flux d'air sur la surface de l'aile.

L'élément le plus important de la combinaison est l'extracteur, qui est un petit parachute activable par une poignée. Lors de son gonflement, il va permettre de sortir la voile, c'est à dire le parachute, de la combinaison. La poignée se situe à l'ouverture du sac à dos situé dans le dos, qui contient lui même un grand parachute. Le gonflement du petit provoque la sortie de la voile (le grand parachute).

c)l'atterissage

5 : Il est pour l'instant impossible d’atterrir avec une wingsuit. Le seul moyen utilisé pour atterrir est donc de ralentir la vitesse du wingsuit et pour cela d'utiliser un parachute. Contrairement à un saut en falaise, lors d'un saut depuis un avion, les sportifs utilisent deux parachutes, un principal et un de secours. Ils sont tous deux placés dans les systèmes d'ailes.


                      Extrait d'un interview téléphonique avec Roch Malnuit : une concentration intense et un matériel strict


6 : Pas obligatoire, les sportifs utilisent souvent une caméra embarquée pour revivre leur saut ; d'ailleurs considérée comme principale responsable de la mort de nombreux wingsuiters voulant impressionner et ne se souciant pas de leurs capacités, et se déconcentrant.

7 : La poignée rouge dégage la toile de réserve si la principale de s’ouvre pas bien ou ne ralentit pas assez la chute. Il est préférable de ne pas avoir à s'en servir, mais elle est nécessaire.

8 : On peut utiliser n'importe quelles chaussures pour sauter. Elles doivent être suffisamment chaudes.

Une combinaison de wingsuit coûte entre 400 et 1000 euros.


d)Quelle wingsuit choisir ?


Les niveaux sont ordonnés en plusieurs stades ;

Débutants:entre 0 et 5 sauts
















Ici une combinaison conçue pour les débutants en deux pièces, facile à monter et à voler, pour stabiliser le plus possible le skydiver.


Intermédiaire : entre 5 et 50 sauts



















Combinaisons étudiées pour les pilotes voulant plus d'acrobaties et de wingflight.


Confirmé:50 et 100+ :


















Ce sont des combinaisons haute performance, optimisées pour la vitesse et la maniabilité

Le matériel de wingsuit est très chère, ce qui est aussi une explication au vu du nombre restreint de pratiquants, une combinaison coûte environ entre 400 et 5000 euros. Les pratiquants s'équipent en général aussi d'un altimètre, également très cher.


Comment fonctionne une combinaison de wingsuit ?

Quand le BASE jumper ouvre ses bras, la combinaison se gonfle d'air, le wingsuit a ainsi une forme bombée, la surface du dessus sera courbe, tandis que celle du dessous aura une forme plane, il se crée donc ici deux courants d'air, l'un traversant l'aile par extrados( au dessus de la surface bombée) l'autre par intrados ( sous la surface plane). Cet air ressort par le bord de fuite, l'arrière de la combinaison.
























Il se crée ainsi une dépression à l'extrados, et une pression à l'intrados. Le wingsuit sera donc attiré par l'extrados, et ce d'après le théorème de Bernouilli :





Où:

v :est la vitesse du fluide(m/s)
g :l’accélération de pesanteur (N/kg)
z :l'altitude (en mètre)
p :la pression (en Pa)
rho :La masse volumique en un point (kg/m)


Ainsi, les différentes pressions, aspireront le wingsuiter vers le haut.



























Or une autre force entre en jeu, connue de tous: c'est le poids.




















Le vecteur force Poids est plus grand que le vecteur portance. La descente sera donc plus lente que celle normalement en chute libre. Et c'est pour cela que le skydiver tombera, mais avec une vitesse bien moins importante.

Comment peut on avancer avec cette combinaison lors de la chute ?

On peut penser que un saut en wingsuit est comparable a celui d'un avion :






















Mais il n'y a pas de poussée vers l'avant :Comment avance t il donc ?


Quand il "déploie" ses ailes lors de sa chute,il entraine l'intervention de la portance vue précédemment . A ce moment précis, il acquiert une vitesse initiale qui le propulse vers l'avant, dont il va maintenir la direction : il fait une descente contrôlée.

Conditions nécessaire a la pratique du Wingsuit et du Basejump


La hauteur de l objet doit être au minimum de 50m et au maximum de 10000m (depuis un avion).
Le BASE jumper doit être équipée d'un parachute soigneusement plié.


Quelles sont les similitudes avec la nature ?

L’écureuil volant peut planer d’arbre en arbre sur des dizaines de mètres. Ces petits animaux sont capables de sauter à 50 mètres d'un arbre en effectuant un vol plané grâce à leur patagium (membrane) qui se déploie et leur octroie de la portance. Ils peuvent voler sur une distance de 150 mètres et son capables de changer la trajectoire de leur vol jusqu'à 180 degrés en utilisant leur queue qui fait office de gouvernail. C'est ce que l'on appelle la technologie "bio-inspirée".



















II) Un sport qui comprend plusieurs techniques


1)Les différents types de saut


Le wingsuit comprend plusieurs types de saut. Il y a d'abord le vol de proximité, qui consiste à sauter d'une montagne et à frôler le relief, en suivant une ligne, c'est à dire une trajectoire bien précise.

Il y a également l'agressive wingsuit flying, le saut le plus dangereux car il comprend une très importante vitesse, à basse altitude, dans des ravins souvent escarpés. Ce sont surtout pendant ces sauts que se produisent la plupart des accidents, mais ce sont aussi les sauts qui procurent le plus de sensations.

2)Le wingflight

De façon semblable à d'autres sports, il est également possible de réaliser des figures en wingsuit, qui elles, ne sont faisables qu'à partir de sauts d'avions en hauteur. Ces sauts nécessitent un entraînement specifique. 
Le wingflight est une des différentes techniques de sauts avec une wingsuit. Il peut être pratiqué de différentes façons :
·                    - Effectuer une distance de vol maximale
·                    - Effectuer un temps de chute minimal
·                    - Voler à plusieurs
·                    - Réaliser des acrobaties seul ou à plusieurs
Bien que l’on confonde souvent toutes les différentes disciplines qui existent, il faut faire attention cependant à ne pas confondre le wingflight avec le freestyle (discipline artistique pratiquée en solo où l’on exécute des figures de chorégraphie) ou le freefly (discipline artistique pratiquée à plusieurs) ! Ces deux autres disciplines sont des dérivés du parachutisme et se pratiquent donc sans wingsuit !
Il a été inventé en 2013 par l’équipe des Soul Flyers, constituée de Vince Reffet et Fred Fugen.
Ils ont inventé une nouvelle combinaison plus appropriée aux sauts de wingflight. La surface des ailes est plus grande, il y a donc plus de puissance dans les mouvements et les entrées d’air ont été modifiées. La portance du corps est augmentée afin de réduire la vitesse de chute verticale mais augmenter celle du déplacement horizontal. Cela aide pour réaliser des figures acrobatiques.
L’entrainement principal pour pratiquer le wingflight (mais aussi tous les autres sports en chute libre) est la soufflerie ou tout simplement le parachutisme. La soufflerie (ou simulateur de chute libre) repose sur un système de grand ventilateur au sol qui souffle beaucoup d'air verticalement pour recréer au mieux les sensations réelles d'un parachutiste en plein vol.

           


Il existe des compétitions en freestyle et freefly mais pas encore en wingflight. Bien qu’il attire de plus en plus de pratiquants, le wingflight requiert une bonne technique et des connaissances en parachutisme, comme le montre cette vidéo :